1. |
Minéral
05:21
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On voit rarement fleurir les rochers pace que c’est peut-être ce qu’on est devenu à trop regarder ce qui s’est passé. l’impression que rien ne change et ne le fera jamais comme ces falaises de granit qui ont pétrifié le temps
Jour après jour je nous regarde (jour après jour) et ne vois qu’un amas de squelettes qui a force de s’entasser aurons construit des remparts à nos idées.
Les jours défilent les uns après les autres, pour finir par se ressembler Difficile de voir quelque chose qui se construit dans l’accumulation de nos choix Qu’est-ce qui se construit dans l’accumulation de nos choix?
Le fil d’une histoire en corps décomposés, une masse inerte pour lesquels il faudrait s’entretuer (Un mur sans emprise à briser, des compromis calcaire à éviter) Le passé comme un poids mort pour nourrir la bête de nos contradictions, notre attente et nos doutes
Trop las d’attendre un éventuel dégel, dans un monde pourtant déjà en flammes. Ce n’est pas tout de savoir que la débâcle des rivières finira par emporter les rives, et le vieux monde avec elle. Encore faudrait il faire en sorte que les rivières coulent encore et regèlent un jour.
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2. |
Les mains vides
05:53
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Nos mains sont vides, comme les tiennes,
la liberté n’est pas un cadeau qui s’offre ;
Mais une richesse qui se partage ;
il n’y a pas d’autre aide que l’aide-mutuelle.
et notre souffrance nous réunit au delà du choix.
frères dans notre douleur
notre faim, pauvreté et espoir
Aucune main ne nous sauvera
si nous ne la tendons pas nous-mêmes
Nos mains sont vides,
vides comme les vôtres
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3. |
Jouer dans les ruines
06:12
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Se tenir debout,
les pieds dans la boue,
À se regarder sombrer
Se tenir debout
les pieds dans la boue
À se regarder œuvrer
de défaite en décès
Jouer dans des ruines,
Années après années
Sans impression d’avancer
dénaturé à l’excès
Des fruits sans gouts
D’une époque et son monde
Ayant grandi entre les barreaux
d’une cage éventrée
Pourtant s’évader
C’est l’espoir que l’on se fait
et toujours mieux échouer
encore recommencer
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4. |
Aux miroirs brisés
10:59
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On devait être plus amoureux, plus proche plus unis et maintenant
Je suis face à ce monde de de miroirs, de miroirs,
qui me regardent mais n’écoutent n’écoutent jamais
C’est que les miroirs ne reflètent que ce qu’on leur donne à voir
Même tes cris sont inaudibles
Puisqu’y’a des gens pour le répéter plus fort.
Mais toujours personne pour entendre
Il n’y a rien que du silence ici,
Rien que des miroirs nourrissant des égos, vanité, vanité!
et en détruisent quand quelqu’un d’autre, regarde dedans
Nos vies n’ont rien a envier
À nos impostures virtuelles, vanité vanité
mais tu sais on est tous les mêmes, on est tous seuls
À force d’rester seul j’ai oublié l’monde autour
Remplacé ton visage et ta voix par des images
Blessé dans nos armures, c’monde n’nous touche plus qu’au cœur
Le seul souvenir libre qui me reste c’ton odeur.
Le torrent qui gronde
L’calme et la tempête Ouvre la brèche, ouvre la brèche
Dans nos miroirs brisés Laisse entrer, laisse entrer
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5. |
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Des vers dans un tas de compost trop riche, duquel nous ne saurions quoi faire. Le jardin a brulé à trop attendre que les plantes poussent seules
Plus rien à raconter parce qu’on a vécu les mêmes choses entre le passé et l’avenir, entre succès et échec. Toute sorte de raison d’abandonner des ambitions & des rêves.
Des attentes des doutes et des peurs, mais parfois entre deux pensées le temps s’arrête une nouvelle voie se crée. La voix du silence, celle qui nous rappelle que ça en vaux peut-être la peine.
À les chercher y’à tant de raison de baisser les bras de ne pas terminer ce qu’on tarde a commencer alors comment se convaincre que l’effort en vaux bien les coups
L’attente a fait un désert de ces jardins de notre jeunesse Il n’est plus question de parler de bonheur au futur, on brule d’envie de changer au présent
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Post-hardcore from La-Fare-les-Oliviers & Marseille.
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